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Où en est l'île Maurice face à la gestion de la marée noire ?

Rédigé le : 04 Septembre 2020
Par : Chloé Girod
Où en est l'île Maurice face à la gestion de la marée noire ?

Depuis le 25 juillet dernier, nous suivons avec désolation la lutte des autorités mauriciennes contre la marée noire due à un navire échoué. Le cargo contenait au total près de 4 000 tonnes de fioul dont un quart se serait déversé sur 15 kilomètres de côtes, proche d’un espace maritime protégé, risquant de provoquer un désastre écologique sans précédent. 

Lorsque l’on parle de la marée noire, nous avons l’impression que l’ensemble de l’île a été touché. Rassurez-vous, seulement 15 kilomètres de côtes sont en état d’alerte sur les 350 kilomètres que compte l’île Maurice. Même si cela est déplorable, nous avons donc évité le pire. 

>>> La marée noire à l’île Maurice, que s’est-il réellement passé ?

Dès le début de l’annonce du cargo échoué, les autorités surveillent la qualité de l’eau, ils vont donc pouvoir évaluer l’impact réel de cette catastrophe sur la vie maritime. 
Le gouvernement mauricien a indiqué que les secours ont heureusement pompé la quasi-totalité des cuves encore intactes avant que la coque ne se disloque, soit plus de 3 000 des 4 000 tonnes de pétrole qu’il contenait, selon le Premier Ministre Pravind Jugnauth.

L'engagement des populations locales face à la crise

L'engagement des populations locales face à la crise

Peu après l’annonce de la marée noire, des nombreux volontaires Mauriciens de tout âge et toute région se sont mobilisés pour tenter de bloquer la nappe de pétrole, qui arrivait dangereusement sur les côtes, en mettant en place des barrages flottants. Cette catastrophe est sans précédent et de nombreux Mauriciens n’auraient jamais pu imaginer un tel évènement. A la suite de ça, un élan de patriotisme et de solidarité a emporté une grande majorité des habitants et nous avons pu assister à une grande marche citoyenne dans les rues de Port Louis, la capitale, pour montrer leur union face à cette catastrophe environnementale. 
En un week-end, près de 80 kilomètres de barrages ont été fabriqués à partir de déchets de canne à sucre et de bouteilles en plastique pour contenir le plus de pétrole possible. 
D’autres, munis de masques et de gants ont ramassé, à l’aide de pelles et de seaux, tous les produits échappés du navire échoué.

Une aide internationnale rapide

L’île Maurice n’étant pas suffisamment préparée à ce genre de catastrophe, elle a fait appel à de nombreux pays pour lui venir en aide. 
Rapidement l’île de la Réunion, sa voisine, à mis en place une cellule de crise et a déclaré qu’avec les moyens mis en oeuvre, l’île ne sera que faiblement impactée par l'événement. 
Le Japon, et particulièrement la compagnie japonaise Nagashiki Kisen, propriétaire du navire a envoyé rapidement des équipes spécialisées dans ce type de catastrophe. 
Aussi, de nombreux pays de tous continents, comme l’Australie, le Canada, la France ou encore la Suisse ont envoyé des moyens supplémentaires afin d’y mettre au plus vite un terme.

Et maintenant, où en sommes-nous ?

Pendant dix jours, des spécialistes ont travaillé sans relâche afin de contenir le plus possible de pétrole et éviter qu’il n'atteigne le rivage, plus difficile à nettoyer. Ainsi, près de 75% du pétrole déversé ont pu être nettoyés grâce aux différentes installations. Une équipe japonaise dépêchée sur place a expliqué que pour le moment, aucun dommage majeur sur les fonds marins et récifs coralliens n’a été détecté. Malheureusement, en s’échouant proche de la Pointe d’Esny, le bateau s’est échoué non loin du parc marin Blue Bay, non touché pour le moment, et des mangroves. Celles-ci sont un élément primordial dans la vie maritime et semblent avoir été recouvertes par le pétrole. Si tout l’écosystème pourrait être en danger, aujourd’hui peu d’animaux sont morts des suites de la catastrophe pétrolière, les scientifiques continuent donc de surveiller avec la plus grande des attentions. 

A l’heure actuelle, la crise due à cette catastrophe environnementale semble être sous contrôle, le but est d’éviter au plus possible la propagation de la nappe de pétrole. Ceci semble donc être une bonne nouvelle après la crise touristique, à cause du coronavirus, que traverse l'île. 

>>> Que faire à lîle Maurice

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